Et comment s’aider soi même dans cet accompagnement
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* Pas de tabou : parler et reparler de la personne décédée (mais ne pas forcer)
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* Contact physique à favoriser (ne serait-ce que tenir la main ou poser sa main sur l’épaule)
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* Exprimer son propre chagrin
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* Aider la personne à s’occuper d’elle-même
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* Demander en quoi on peut l’aider : proposer de l’aide ; ne pas l’imposer. Prendre conscience qu’on ne peut pas aider quelqu’un contre son gré.
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* Ne pas juger
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* Ne pas plaindre
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* Ecouter (les paroles et les silences)
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* Etre avec elle dans la durée : période critique entre 2è et 6è mois ; être attentif à la date anniversaire de la perte
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* Respecter le besoin d’être seul, tout en manifestant une certaine disponibilité
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* Ne pas donner de conseil qui n’a pas été sollicité, sauf un : suggérer de différer les décisions majeures (changement de travail, déménagement,….) prises dans les premiers mois du processus de deuil, car il y a dans cette période là, altération de la perspicacité du jugement.
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* S’attendre à l’ingratitude de la personne accompagnée ; n’attendre aucune reconnaissance ; au contraire, les reproches (plus ou moins clairement exprimés) sont monnaie courante
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* Ne s’engager que sur ce qu’on peut tenir
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* Se ménager un temps personnel ; avoir un lieu d’écoute pour soi. Prendre pour soi, apparemment égoïstement, permet de mieux donner, en particulier sur la durée…